Quand l’Australie s’est instituée comme nation dotée d’une constitution, les peuples autochtones n’en étaient pas citoyens. Des lois discriminatoires ont été mises en place pour « protéger » les Aborigènes. Politique de contrôle absolu, elle incluait travail forcé, abus sexuels, familles séparées, enfants enlevés, maltraités. À présent Rita, Violet et Adélaïde réclament justice pour se reconstruire et faire connaître une partie de l’histoire proche de leur pays.
Let’s Dance: David Bowie Down Under explore l’histoire oubliée du plus grand succès commercial de Bowie et comment un improbable voyage dans l’immensité du désert australien a conduit a un succès mondial sans précédant. Il nous remémore des personnalités oubliées des vidéos avant-gardistes de Bowie, dont les danseurs aborigènes australiens Joelene King et Terry Roberts.
En octobre 2012, Ella Havelka devient la première danseuse aborigène à s’intégrer dans l’Australian Ballet. Cette annonce a fait la une des journaux de toute l’Australie. Le film raconte sa jeunesse et sa formation. Il suit Ella, issue du peuple Wiradjuri, aussi bien lors d’un retour vers sa famille qu’en évoquant une tournée mondiale du ballet. Entre interviews, séquences de danse et images d’archives, ce film offre un regard sur la vie d’une danseuse de la plus grande compagnie de danse classique de l’hémisphère sud.
Seulement six ans après que les Aborigènes obtiennent la citoyennité australienne, Gulpilil pose, non sans ironisme, un regard unique sur l’urbanisme moderne australien. Ce film joue avec les codes du cinéma du réel pour nous offrir un voyage au cœur de la modernité dans la ville de Melbourne. Mais si Gulpilil fait un clin d’œil à Jacques Tati par le biais de ces images de domination urbaine, sa présence magique à l’écran rappelle plutôt un Macadam Cowboy aborigène à la conquête de la métropole. De retour danssa terre ancestrale, un paradis perdu en pays d’Arnhem, il reprend les habitudes du quotidien : la pêche aux nénuphars, la chasse et la danse.